jeudi 10 septembre 2009

Etat de nerfs

Cette rage euphorique qui te hérisse la langue ne durera pas.
Profites-en pour lacérer quelques paupières.
Aie la timidité du scorpion.
La solitude peut parfois ouvrir des brèches, laisse-la sortir et faire mal.
Que ta colère et ton rire n'oublient rien ni personne, surtout pas toi, ni les tiens.
Ne crains pas la blessure : c'est elle et elle seule qui te relèvera de l'abaissement confortable.

(Frappe, endors-toi, et dans tes rêves - frappe encore.)

2 commentaires:

Rapide Sherpa a dit…

Berserck Vicking ?

Zo a dit…

Oui!
Et des mots-Drakkars pourraient remonter les fleuves du temps pour piller des villages-souvenirs terrifiés.
(Proust serait coiffé d'un casque à cornes et Freud armé d'une hache à deux mains...)