Il
est difficile mais pas impossible à la pensée légère d'approcher longtemps la profondeur.
Il
faudrait en comprimer l'immanence, car elles se situent volontiers
l'une face à l'autre, polarisées, comme ou à l'inverse de deux
aimants qui se repoussent - se tiennent en respect.
Il y a tant d'interstices, et la pensée est si mouvante qu'elle ne peut fixer que la répétition, qui constitue la seule rigidité de son flux.
La
distinction même des polarités est pour une grande part
fictionnelle. Mais la fiction est réelle en tant que
puissance, c'est à dire en tant qu'elle produit des effets. Et elle
en produit, des effets.
Elle
en produit et n'est elle-même, comme
l'ensemble de ce qui est et devient, qu'un
effet, une effectuation de puissance.
On
peut perdre une idée. Elle réapparaîtra peut-être sous une autre
forme,
possiblement
méconnaissable.
Le
possible ment, de toute façon.
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